ENGAGEMENTS. Après l'Ile-de-France, le Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes, 28 aménageurs et maîtres d'ouvrage des Hauts-de-France ont signé le pacte bois-biosourcés, qui vise à structurer les filières, dans une région qui dispose de ressources abondantes et variées.

BILAN CARBONE. Alors que la filière bois française continue à se structurer pour affronter les enjeux gigantesques qui l'attendent dans la construction et la neutralité carbone, le label Bois de France lance un guide destiné aux maîtres d'ouvrage publics. Son but : valoriser le bois français, dont l'empreinte carbone est bien meilleure que celle des bois importés, ceux-ci étant encore majoritaires dans la construction neuve.

ARCHITECTES. Denis Dessus, président de l'ordre des architectes (Cnoa), s'inquiète des éléments présentés dans le rapport Michel-Rivaton, qui 'uvre à massifier l'industrialisation de la construction selon une approche hors-site. Pour lui, ces modes constructifs ne sont pas adaptés à tous les sites.

Certains bâtiments, dont le permis de construire sera déposé à partir du 1 er  janvier 2023, devront faire l'objet « d'une étude de potentiel de réversibilité et d'évolution future », stipule le projet de loi Climat et Résilience. Les promoteurs ont commencé à développer quelques bâtiments réversibles. Mais pour une production à plus grande échelle, il faudra lever des obstacles techniques, financiers et réglementaires.

Les spécialistes en sciences de gestion Arnaud Simon et Jean-Baptiste Coulomb préconisent, dans une tribune au « Monde », de développer le viager pour dynamiser les territoires vieillissants et mobiliser les avoirs dormants que représente le parc immobilier français.