Malgré de belles rénovations dans le c'ur de la cité, le marché est au ralenti. Et les maisons dont la cote s'était envolée il y a deux ans commencent à perdre de la valeur.

CONJONCTURE. L'indice Insee-Notaires montre une grande stabilité dans les transactions et les prix, malgré l'inflation et les difficultés liées au crédit. Les tendances se poursuivent également entre maisons et appartements et entre Ile-de-France et reste du pays.

Les prix de l'immobilier ancien ont continué d'augmenter au troisième trimestre 2022, selon l'indice Notaires-Insee de référence publié jeudi, un peu moins vite qu'avant mais en résistant étonnamment aux incertitudes économiques. Les prix, qui grimpent depuis le début de la pandémie, ont progressé de 6,4% au troisième quart de l'année par rapport à 2021. Un léger ralentissement par rapport aux 6,8% du deuxième trimestre et aux 7,3% du premier.

Alors que la crise sanitaire avait provoqué l'envolée des prix des maisons, le retournement de conjoncture commence à se faire sentir le plus fortement dans l'habitat individuel.

Selon les statistiques officielles des notaires et de l'Insee, les prix des logements anciens décélèrent légèrement au deuxième trimestre 2022. Les appartements sont les premiers concernés par la baisse des prix.

En baisse à Paris, les prix de l'immobilier flambent moins dans la région parisienne, même si les maisons gardent la cote.