Le gouvernement a annoncé que 600 nouvelles communes seront bientôt classées en « zone tendues », ce qui notamment pourrait ouvrir l'accès au prêt à taux zéro pour des logements neufs à près d'1,8 million de personnes.

POLITIQUE DU LOGEMENT. Bruno Le Maire et Guillaume Kasbarian ont annoncé le 22 mars 2024 le reclassement d'une seconde vague de communes en zone tendue. Le nouveau zonage devrait permettre à 800 nouveaux territoires d'être éligibles au prêt à taux zéro ou au logement locatif intermédiaire.

LOGEMENT SOCIAL. La préfecture du Rhône vient d'annoncer qu'elle allait se substituer à 7 communes du département en matière de délivrance de permis de construire pour les logements collectifs. Ces communes ne respectant pas l'obligation de tendre vers 25% de logements sociaux.

LOI SRU. La préfecture de région va retirer la faculté d'accorder les permis de construire à 21 communes ne respectant pas l'obligation de tendre vers 25% de logements sociaux.

POLITIQUE DU LOGEMENT. Un arrêté ministériel a opéré, comme promis, le reclassement de plus de 200 communes au sein du zonage ABC, relatif aux zones tendues ou non tendues. En ouverture du Congrès HLM, le ministre Christophe Béchu a annoncé une loi de décentralisation pour 2024.

Le gouvernement a annoncé mardi le classement en zone tendue de 154 communes où sévit une grave crise du logement, dont beaucoup de villes de la façade atlantique ou de montagne, mais aussi certaines villes moyennes, afin de permettre à davantage de ménages de se loger. Le ministre du Logement, Patrice Vergriete, et le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, ont signé un arrêté autorisant le reclassement, à effet immédiat, de plus de 200 communes au titre du zonage ABC, dont 154 intègrent la zone tendue (A ou B1) alors qu'elles étaient précédemment classées en zone B2 ou C, selon un communiqué. Parmi les nouvelles villes tendues, on trouve notamment Arras, au nord, mais aussi Cholet, Le Mans, Troyes, Evreux, Besançon, Gap ou Colmar, ainsi que beaucoup de villes des façades atlantique et manchoise comme Brest, Cabourg, Paimpol, Perros-Guirec, Plérin, Lorient, Vannes, Royan, Rochefort ou Lacanau.

CONJONCTURE. Dans la région lyonnaise, le marché du logement neuf voit ses réservations et ses mises en vente chuter de 40% à fin août 2023. Depuis janvier, les crises de l'offre et la demande ne parviennent pas à se résorber. La Fédération des promoteurs immobiliers de la région fait le point.

PATRIMOINE. Le président de la République a annoncé la mise en place d'une souscription visant à restaurer des milliers d'édifices religieux aujourd'hui en péril. Le dispositif sera assujetti à une déductibilité fiscale accrue pour les donateurs particuliers.

La carte interactive mise en ligne par le ministère du Logement et indiquant le prix mensuel du m2 des maisons et des appartements du territoire français, charges comprises, offre un large panorama du parc locatif privé et une information homogénéisée pour les locataires et les professionnels du secteur.

La justice a autorisé la résiliation du bail et l'expulsion de la locataire car elle est responsable de son fils et doit assurer un «usage paisible» de son logement.

Asnieres-sur-Seine, Clamart, Antony, Saint-Maur-des-Fosses... Ces pepites de la petite couronne ne manquent pas d'atouts.

Enfin les prix se stabilisent dans certains secteurs (le centre, les Chartrons). Il faut dire qu'ils étaient hauts' Bacalan a le vent en poupe et Saint-Jean est résolument tourné vers l'avenir.

Peu de biens à vendre, des cadres moins présents, des budgets en baisse, des acquéreurs qui ne jurent plus que par les jardins ou les terrasses' Telles sont les tendances, tous secteurs confondus.

Avec la généralisation du télétravail, la demande immobilière a fortement augmenté dans l'Ouest. À tel point que dans certains endroits, les locaux peinent à acquérir un bien face à la concurrence d'acheteurs franciliens. Europe 1 s'est rendu à Arzon, dans le Morbihan, pour constater que le sujet est pris très au sérieux par la municipalité.

Dans la Belle Endormie, peu de secteurs échappent au succès. La banlieue bordelaise est également très prisée : les familles aisées apprécient le calme du Bouscat et Pessac a le vent en poupe.

D'une manière générale, le marché est au ralenti dans la préfecture de la Haute-Garonne. Une bonne nouvelle ? Les prix ne chutent pas, et les investisseurs sont toujours présents.

Versailles, Asnieres, Clamart et Charenton voient leur cote grimper. Zoom sur leurs atouts seduction.

Selon le dernier bilan triennal que publie ce vendredi le gouvernement, 53 % des communes soumises à une obligation de rattrapage en vertu de la loi SRU n'atteignent pas le seuil de logements sociaux et les impératifs de mixité qui leur sont imposés. Parmi celles-ci, 19 % ne sont même pas à 20 % de l'objectif. Les disparités régionales sont fortes.

Selon la Fondation Abbé Pierre, 53 % des communes ne remplissent pas les objectifs légaux en matière de construction de logements sociaux. Un taux en baisse de trois points par rapport à 2016.

Quelque 550 villes n'ont pas rempli leur objectif de construction de logements sociaux en 2019, selon une étude publiée ce mardi par la Fondation Abbé Pierre. Emmanuelle Wargon, la ministre du Logement, plaide pour plus de fermeté dans l'application de la loi.

Dans toute la Ville rose et ses environs, profusion de mises en vente et multitude d'acheteurs maintiennent le marché à un bon niveau.

Le désir d'espace, de jardins ou de nature des acheteurs dope le marché. Mais entre l'ouest et l'est, les prix sont bien différents.