Où en est le marché immobilier ?

Immo-Diffusion vous aide à y voir plus clair et vous conseille pour garder le cap malgré... ..

Publié  825 Vues actualisé 11 mois depuis
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Le placement préféré des français est, comme l’annoncent les derniers chiffres nationaux et le constat général, soumis à rude épreuve : la hausse des taux d’intérêts, la frilosité des banques, la baisse du nombre d’acheteurs potentiels, les prix de ventes élevés, sans oublier les dernières contraintes en matière de performance énergétique affectent bel et bien le marché immobilier de 2023.

Petites comme grandes agences, tous les professionnels de l’immobilier sont impactés par ce contexte.

Pas facile, au milieu de ces perturbations, de maintenir à bon flot son activité !

Immo-Diffusion vous éclaire sur la situation et vous propose de tirer votre épingle du jeu, avec quelques bons conseils pour optimiser votre activité et rester compétitif.

 

 

1/ Baisse des prix, baisse des transactions ?

Commençons par évoquer la baisse des prix immobiliers, tant annoncée par les médias, mais qui ne paraît pas vouloir s’étendre à l’ensemble du territoire : alors que Paris engendre la plus forte baisse de ses prix au m² sur un an (-5%), d’autres villes comme Marseille, Cannes ou Brest affichent elles, une hausse de leur prix, à l’achat comme à la location.

On l'observe, plus qu’un seul marché immobilier global, c’est plutôt l’action de plusieurs micro-marchés, répartis en fonction de l’attractivité des régions et des villes, qui semble modeler la carte immobilière. Oui, il y a des endroits en France où l’herbe est plus verte pour certains agents, et moins pour d’autres.

Mais pour l’heure et à l’échelle nationale, les transactions sont sans conteste à la baisse, bien plus que les prix : les agences déplorent une perte de leurs volumes de ventes (jusqu’à -50% sur certains secteurs), effet de la désertification plus générale des acquéreurs. Ces derniers se retrouvent contraints de suspendre ou de revoir leurs projets face à des conditions de plus en plus strictes d’emprunt, et la hausse prévue des taux de crédit immobilier.

Notre conseil : n’hésitez pas à exploiter les ressources de l’inter-agences. Pour votre notoriété, ne pas laisser filer un acquéreur ou pour faciliter une vente, votre adhésion au réseau Immo-Diffusion est un avantage qui facilite vos partenariats, vos échanges et vos prises de mandats de recherches.

 

 

2/ À quand la reprise ?

Si la reprise, c’est la baisse des prix à l’échelle nationale, censée rééquilibrer le marché en compensant la hausse des taux de crédit immobilier, ce n’est franchement pas la bousculade du côté des vendeurs.

On dirait même que la pilule a du mal à passer. Conseiller de lâcher du lest sur le prix d’un bien s’avère une délicate recommandation à faire, contre laquelle sont souvent dressés des arguments sérieux. Le jeu de l’offre et de la demande n’encourage pas les vendeurs à baisser leurs prix, surtout en zones tendues, pas plus que leurs investissements dans des travaux de rénovations énergétiques en vue d’améliorer un DPE.

Pas facile de participer à la fameuse baisse des prix nationale, quand votre vendeur a déjà tout imaginé pendant le dernier confinement.

Ainsi, si la période est à l’accalmie forcée, notamment par manque d’acquéreurs, elle n’en est pas moins dépourvue de défis pour les professionnels : constituer et fidéliser une clientèle qui se raréfie est un exercice de haut vol. Le moment est choisi pour consolider votre communication : maintenez un contact régulier avec vos clients existants et potentiels, au moyen d’appels téléphoniques, d’envois d’e-mails et restez visible sur les réseaux sociaux.

Autre challenge, celui de décrocher des mandats à des prix de vente assez attractifs pour maximiser les chances de trouver l’acheteur idéal. Veillez à préparer vos arguments dès l’évaluation : soulignez l’importance du contexte à votre client, soyez transparent et renforcez la confiance par votre expertise.

 

 

3/ Adaptez votre vie professionnelle

Ainsi, tandis que les primo-accédants et les investisseurs de classe moyenne voient leurs projets freinés, les propriétaires de passoires thermiques se retrouvent, eux, contraints de céder aux négociations, c’est d’ailleurs ce qui fait chuter les prix dans l’ancien. Et à en croire les futures échéances de la loi Climat (2025 et 2028), le marché des passoires thermiques, qui concerne près de 5 millions de logements, s’avère prometteur, s’il ne l’est pas déjà.

L’heure est peut-être à vous former aux pathologies du bâtiment, aux dernières normes de construction ou plus globalement de vous tourner vers les formations obligatoires (42h tous les 3 ans) et ainsi renforcer et diversifier vos connaissances : une aubaine pour quitter vos sentiers battus, explorer les domaines que vous maîtrisez moins et vous mettre à jour sur les dernières tendances et réglementations immobilières.

La formation continue sera aussi utile pour le neuf, bien que son dynamisme soit contrarié par des retards dans les livraisons de logements et la chute des réservations, malgré la prolongation du Prêt à Taux Zéro (PTZ) jusqu’à décembre 2023, qui a pour but de soutenir l’acquisition de biens neufs en zones tendues.

Notre conseil : perfectionnez-vous dans la connaissance de votre zone de chalandise. Spécialisez-vous si l’opportunité se présente : si plus de 10% de votre secteur est occupé par des lofts ou des locaux commerciaux, devenez l’expert de ce type de bien immobilier, pour ne rien rater des futures transactions et anticiper les besoins de vos clients.

Et gardez en tête qu’après la crise… vient la reprise ! 

 

 

 

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