Vendre un bien immobilier, c’est aussi se préparer à négocier : un sport pour certains, une science occulte pour d’autres… lors d’une mise en vente, les offres d’acquéreurs peuvent vous dérouter, ou ne pas répondre à vos attentes. Prix, conditions suspensives ou encore délais : plusieurs points vous invitent à réfléchir, sans pour autant avoir l’idée de rompre le lien avec un éventuel acheteur. C’est là que la contre-offre entre en jeu !
De quoi s’agit-il ? Que doit-elle contenir ? Comment s’en servir de façon appropriée ?
Immo-Diffusion vous répond.
1/ La contre-offre : étape clé et courante d’une vente
Aussi appelée contre-proposition, la contre-offre constitue la réponse faite par un vendeur à un acquéreur ayant fait une offre, si celle-ci ne le satisfait pas en termes de montant proposé ou de clauses suspensives.
Largement répandue dans les processus de vente immobilière, elle est une étape courante et importante des transactions : un moyen pour le vendeur de négocier le meilleur prix et les meilleures conditions possibles pour la vente de sa propriété. Loin d’être un refus, elle invite à trouver un terrain d’entente entre les deux parties : faire une contre-proposition revient pour le vendeur à faire une nouvelle offre à l’acheteur potentiel, que ce dernier pourra accepter, refuser, ou négocier à nouveau. Plusieurs échanges sont ainsi permis afin de poursuivre les concertations.
Son principe n’est pas encadré par le Code Civil, la contre-offre relève plutôt de la négociation commerciale que d’une véritable démarche encadrée juridiquement. Toutefois, elle obéit à certains usages…
2/ Délai, contenu… la contre-offre à la loupe
La contre-offre est un document à remettre signé à l’acquéreur potentiel.
Il est d’usage de prévoir un délai de réponse de 15 jours, qui doit être notifié à l’intention de l’acheteur. Passé ce délai, la contre-offre deviendra caduque et ne liera plus le vendeur à l’acquéreur.
Si au contraire elle est acceptée par ce dernier, elle engagera dès lors les deux parties, cette dernière contre-proposition faisant foi pour la signature du compromis de vente. Il n’est donc pas possible de faire plusieurs contre-offres à la fois.
Chaque contre-proposition devra reprendre l’intégralité des mentions obligatoires, comme pour une offre initiale.
Pour être conforme à la réglementation, il faut faire apparaître l’identité des parties, la description du bien, son adresse et sa parcelle cadastrale, le nouveau prix demandé, le détail des conditions suspensives ainsi que la durée de validité du document.
3/ L’agent immobilier : un allié stratégique
Passer par un professionnel peut représenter un allié de poids : il peut agir comme un facilitateur pour trouver un accord sur le prix ou les clauses du contrat de vente entre vous et l’acquéreur.
En plus de l'appui à la formalisation de la lettre, il va pouvoir défendre vos intérêts et faire une proposition cohérente avec les prix du marché.
De plus, son estimation pourra réussir à contrer une négociation trop poussive.
L’estimation est en effet décisive, elle doit vous permettre de relever les atouts de votre bien. Elle pourra ainsi être utilisée en guise d’argument pour convaincre l’acheteur de revoir son offre et d’accepter le prix proposé.
Dans ce contexte, bien négocier, vous l’aurez compris, est essentiel. Et pour y parvenir, il est très important d’avoir une excellente connaissance du marché et de la juridiction. Notre meilleur conseil, c’est de vous faire accompagner par des professionnels de l’immobilier, qui sauront vous aider à bien formuler les contre-offres et à optimiser la vente de votre bien au meilleur prix.
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